Avec plus de 55 000 scolaires par an sur ses différents sites, les monuments de Culturespaces sont parmi les plus appréciés des enseignants. Comment ce leader français de la visite se rend-il attractif aux yeux des élèves et des professeurs ? La réponse de Fanny Ménégaux, responsable du service marketing et communication de Culturespaces.

Des sites historiques qui s’intègrent dans les programmes scolaires

« Les sites les plus visités par les publics scolaires sont le Château des Baux-de-Provence, les Arènes de Nîmes et les Carrières de Lumières » indique Fanny Ménégaux. Ces sites historiques ont la faveur des enseignants, qui « peuvent facilement les raccrocher à leur programme » et des élèves, ravis de s’échapper de la salle de classe. Un thème en particulier fait fureur parmi les plus jeunes : les chevaliers. Les journées des Petits Chevaliers organisées par le Château des Baux-de-Provence pendant le week-end de la Toussaint ont ainsi attiré quatre mille enfants en quatre jours. Clepsydres et autres mystères moyenâgeux y étaient dévoilés par Maître Gabriel, un animateur spécialisé.

Les écoliers des pays frontaliers n’hésitent pas non plus à faire le déplacement. « Un tiers des classes que nous accueillons viennent de l’étranger » précise Fanny Ménégaux. En tête du classement : l’Italie, la Suisse et l’Allemagne.

Ateliers éducatifs, livrets-jeux et dossiers de préparation à la visite

Autre argument auquel les enseignants sont sensibles : Culturespaces organise des ateliers éducatifs pour les jeunes publics. Jeux médiévaux, calligraphie et tir à l’arbalète animent la visite des élèves. Des activités ludiques parées de vertus éducatives… le contrat est rempli. En plus des ateliers, les enfants reçoivent gratuitement un livret-jeux pour accompagner leur déambulation. 65 000 livrets-jeux ont été prévus pour la saison 2015-2016, et « ceux des Carrières de Lumières sont déjà en rupture de stock ».

« Nous devons fournir aux enseignants les bons outils d’accompagnement avant, pendant et après la visite » résume Fanny Ménégaux. C’est l’objectif des dossiers téléchargeables directement sur le site de Culturespaces. « Chaque exposition a son dossier pédagogique. Nous collaborons avec des enseignants pour répondre au mieux à leurs besoins. » Ces dossiers contextualisent l’exposition, la présente en détail et proposent des pistes d’approfondissement : trouver des ressemblances entre L’Annonciation de Léonard de Vinci et Le Mariage de la Vierge de Raphaël, répondre aux quizz sur les peintres de l’exposition, etc. « Nous avons de très bons feed-backs de la part des professeurs » se félicite Fanny Ménégaux.

« Nous communiquons régulièrement auprès des enseignants »

Fanny Ménégaux s’assure que les 10 000 enseignants de la base de Culturespaces reçoivent régulièrement le programme des expositions et les propositions d’ateliers pédagogiques associées. « Nous envoyons trois newsletters et un catalogue par an pour leur présenter nos actualités. » Une fois par an, lors de la Journée des enseignants, ils sont également invités à découvrir les expositions des sites de Culturespaces et à tester les ateliers pédagogiques. « Ce qui leur tient à cœur ? Une thématique proche de leurs cours, des espaces dédiés aux ateliers pédagogiques et de bonnes clés de compréhension pour leurs élèves. » Trio gagnant pour Culturespaces, qui a fait du rajeunissement de ses publics une priorité. Le Château des Baux-de-Provence n’a pas fini de voir s’affronter des chevaliers en herbe.